Volume 13. Stampati - Varie pag. 9
Volume 13. Stampati - Varie pag. 9
Iddio l'Amore Infinito
Présentation
rendre à l'évidence que la rédaction a été faite en plusieurs temps. Cependant, en considérant aussi le temps contenu entre la gestation du projet et la mort de l'auteur, soit de septembre 1847 jusqu'en janvier 1850, et le manuscrit contenant seulement les méditations des 3 articles de la foi chrétienne sur les 12 prévus, on ne peut pas ne pas croire que l'auteur ait commencé la rédaction au cours de la dernière année de sa vie, en 1849.
2. UNE OEUVRE INCOMPLÈTE
Le projet, tel que conçu, devait s'étendre sur tous les articles de la foi contenus dans le Symbole des Apôtres. Des douze articles du Credo, seuls trois articles apparaissent dans le manuscrit. L'auteur n'aurait pas non plus écrit la suite ailleurs. Les quinze pages restant dans le carnet pouvaient contenir au moins trois autres méditations. Aurait-il décidé de s'arrêter seulement à ces points?
En suivant de près la pensée de l'auteur, surtout dans les dernières pages, on se rend compte que les méditations sur la vie terrestre de Jésus préparaient le terrain au quatrième article du Credo: la passion et la mort de Jésus. Pallotti n'aurait sans doute pas décidé lui-même de s'arrêter à ses trois articles. Sinon, il aurait retouché son introduction pour préciser de quels articles il s'agirait. Lui qui voulait contempler l'amour et la miséricorde infinis de Dieu, il n'allait pas omettre volontairement la Passion, la Mort et la Résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ, «summum» de la manifestation de l'amour de Dieu pour les hommes.
Naturellement chaque mystère en appelle d'autres, si bien que dans chaque méditation se trouve des éléments des autres articles qui attendaient leur tour. Mais cela ne suffirait pas pour convaincre que ça aurait été l'intention de l'auteur.
La rupture est donc sensible; le lecteur, préparé par les prières qui invoquent les mérites infinis de Jésus-Christ et l'offrande du Sang Précieux de l'Agneau Immaculé, demeure insatisfait de ne pas entrer dans la contemplation de ce grand mystère.