Volume 13. Stampati - Varie pag. 14
Volume 13. Stampati - Varie pag. 14
Iddio l'Amore Infinito
Présentation
personne même de Pallotti, qui se fraye un chemin de perfection et qui veut le communiquer aux autres. L'amour de Dieu, personne ne l'invente. Chacun en fait sa propre expérience. Et c'est dans le «comment» Pallotti comprend et vit les vérités révélées qu'il faudrait rencontrer sa spiritualité propre. Non pas qu'il doive nécessairement les comprendre différemment, mais plutôt l'expérience personnelle telle qu'on peut la scruter dans le livret.
6.1. L'idée de fond
Bien que Pallotti ait pris contact avec toutes les dévotions de son temps, il y a eu un aspect du mystère de l'amour de Dieu qui raisonnait le plus dans son âme: la vie de Jésus-Christ, notre Divin Rédempteur dont le Sang Précieux répare en nous l'image de Dieu obscurcie par le péché. Tout l'opuscule cherche à mettre en lumière cette vérité de la foi catholique, pour que le lecteur s'en nourrisse et s'efforce à manifester, par sa vie morale et spirituelle, une reconnaissance envers Dieu-Amour-Infini.
Pour se rendre compte de la «centralité» du Christ-Rédempteur, il suffit de méditer sur la «pieuse offrande» qui clôture chaque méditation; ou tout simplement les premières paroles de l'introduction du livret: «A tous: fidèles et frères en Jésus-Christ, notre Seigneur Crucifié». La croix de Jésus-Christ donne la lumière sur l'amour de Dieu pour les hommes; amour dont le propre est de se donner, «de sortir de soi et qui tend de lui-même à s'abaisser, à se vider de soi et, s'il était possible, à se perdre» (24). Dans la passion de Jésus s'opère le don de la vie pour les bien-aimés de Dieu (25). Pallotti précise que cet amour infini «n'a même pas empêché le péché d'Adam pour que aussi notre vie soit toute anoblie, sanctifiée et enrichie par les mérites de la vie de Notre Seigneur Jésus-Christ» (Médit. 26). Pallotti s'unit avec toute l'Eglise qui, dans la liturgie du samedi saint,
Note
24) BERNARD, C.A., Vie morale et croissance dans le Christ, Università Gregoriana Editrice, Roma 1973, p. 194.
25) Cf. Jn. 15, 13.