Volume 13. Stampati - Varie pag. 17
Volume 13. Stampati - Varie pag. 17
Iddio l'Amore Infinito
Présentation
le livret et, à notre avis, voudrait être l'expression de l'affection que Pallotti porte à Dieu en réponse à son amour infini. Dieu est le tout de l'âme dévote. En dehors de Dieu il n'y a aucune vraie consolation à attendre. La seule source est l'amour de Dieu que nous avons recouvré grâce au prix du Sang Précieux de l'Agneau immaculé Jésus-Christ.
L'accueil de l'amour de Dieu dispose le fidèle à la transformation. Sans vouloir brûler les étapes du processus spirituel, le désir de Pallotti est de «s'immerger dans l'amour de Dieu et d'arriver à être transformé en lui» (Médit. 6, 1; 21, 3).
6.1.3. Imiter Dieu
L'imitation de Dieu jaillit du désir de l'aimer autant que faire se peut. Pallotti ne caresse aucune illusion de pouvoir faire comme Dieu, mais il s'oblige personnellement «à régler tout de façon à imiter Dieu en toutes choses» (Médit. 12, 1). Il s'agirait ici de vivre une vie toute référée à Dieu; chaque jour à la recherche d'une expression personnelle de gratitude conséquente. Imiter Dieu, pour Pallotti, c'est reproduire la vie de jésus. Il part de l'Epitre aux Romains - qu'il cite: «Quos praescivit, et praedestinavit conformes fieri imaginis Filiis sui» (Rm. 8, 29) - pour fonder les raisons de «l'imiter en tout» (Médit. 28, 1). Voilà l'image de l'apôtre que présente ce petit livret: un homme qui voudrait parcourir le monde entier en annonçant l'amour infini de Dieu et qui voudrait aussi vivre et mourir en parfait pénitent (Médit. 27, 3), pour que la grâce le rende digne de jouir de cet amour.
6.2. L'homme, image de Dieu
D'après Gn 1, 26-27, l'homme est créé à l'image et à la ressemblance de Dieu. Cette ressemblance et similitude, selon Pallotti, touche essentiellement l'âme humaine, parce que Dieu n'a pas de corps (Médit. 8, 1). Mais dans le texte, tantôt c'est l'âme tantôt c'est l'homme. Le caractère distinctif de l'âme humaine est l'être-image-de-Dieu. C'est pourquoi elle est un être spirituel vivant et raisonnable (Médit. 8, 1) qui